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4 axes d’amélioration du DPE
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4 axes d’amélioration du DPE
Optimiser l’isolation thermique
L’isolation thermique est le premier point à prendre en compte si vous voulez améliorer votre diagnostic. En effet, isoler votre logement vous permet de réduire considérablement les déperditions thermiques. Et cela se ressent aussi sur vos factures puisque vous pouvez faire jusqu’à 65% d’économies. Pour rappel les combles représentent 30%, les murs 20%, les sols 10% et les fenêtre 15% des déperditions de chaleur.
Remplacer le système de chauffage
Pour changer de classe énergétique, il est nécessaire de dire adieu à son ancienne chaudière fioul ou gaz, très énergivores. Il existe aujourd’hui des systèmes de chauffage bien plus économes en énergie et écologiques comme : la pompe à chaleur ( aérothermique, géothermique ou hydrothermique), la chaudière biomasse, l’insert ou le poêle à granulés. Pour les logements où cela n’est pas possible remplacer les vieux convecteurs électriques par des radiateurs électriques plus récents à inertie ou panneaux rayonnants.
Remplacer le système de production d’eau chaude sanitaire
Le ballon d’eau chaude électrique classique, très énergivore en électricité, utilise une résistance électrique pour faire monter l’eau en température. Cette eau chaude va s’accumuler dans un réservoir, c’est la raison pour laquelle on parle aussi de chauffe-eau à accumulation ou cumulus. Installez un chauffe-eau thermodynamique (ou solaire quand c’est possible), c’est l’alliance du chauffe-eau classique avec une pompe à chaleur aérothermique. La pompe vient utiliser les calories de l’air (extérieur ou ambiant) pour chauffer l’eau de la cuve.
Remplacer le système de ventilation
La ventilation a un rôle clé à jouer dans l’amélioration de son DPE. En plus de renouveler l’air de votre logement, elle permet aussi de faire des économies. Nous vous conseillons pour cela d’installer une Ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux. Ce système évacue l’air vicié des pièces humides et fait entrer l’air neuf dans les pièces sèches. Les deux se croisent dans un échangeur thermique, permettant à l’air vicié de préchauffer l’air neuf.
Recommandations pour faire des économies d’énergie :
- Réduire votre chauffage de 1°C c’est 7% en moins sur la facture
- Aérer votre logement au quotidien entre 10 et 20 minutes
- Installer des ampoules basse consommation
- Débrancher vos appareils en veille
- Nettoyer les bouches d’aération à l’aide d’un chiffon humide
- Dépoussiérer vos radiateurs
- Entretenir régulièrement votre système de chauffage
- Installer des volets
Les aides financières travaux de rénovation
Prime Effy ou Prime Energie (CEE)
Cette prime énergie repose sur le dispositif des Certificats d’économie d’énergie (CEE). Son montant jusqu’à 5 000€ varie selon la nature des travaux réalisés, le lieu de résidence et les revenus du ménage
Distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), MaPrimeRénov’ est attribuée aux ménages qui réalisent des travaux dans un logement construit depuis plus de 15 ans (dans le cas du remplacement d'une chaudière fioul, accompagné d'une demande de dépose de cuve, le logement doit être âgé d'au moins deux ans). Son montant jusqu’à 20 000€ varie en fonction des travaux réalisés, les revenus du ménage et le lieu de résidence
MaPrimeRénov’ Sérénité
Ce dispositif est proposé aux ménages modestes qui réalisent des bouquets de travaux permettant un gain énergétique de 35% minimum. Il prend la forme d’un accompagnement conseil et d’une aide financière jusqu’à 17 500€.
PTZ (l’éco-prêt à taux zéro)
Ce prêt bancaire, dont les intérêts sont payés par l’Etat, permet aux ménages de financer leurs travaux. Son montant peut atteindre 50 000€
Les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’une réduction de la TVA, appliquée directement sur les devis et factures
Aides locales et régionales
Certaines mairies, départements et régions proposent des coups de pouce aux foyers désirant entreprendre des travaux. Renseignez-vous auprès de votre mairie.